Qu’est-ce que la curation de contenu et pourquoi ce procédé est-il toujours pertinent en 2018 ? Le CMIT et Faber Content se proposent d’y répondre dans leur dernier livre blanc intitulé : “Curation : le grand malentendu”. Pourquoi parler de malentendu ? Simplement parce que la curation fait face à de nombreuses critiques et les usages liés à cette pratique sont parfois très différents. Elle consiste à sélectionner manuellement ou via des outils des contenus à partager. De la simple recherche de contenus à partager sur les réseaux sociaux à une réelle sélection de contenus pertinents permettant d’informer une audience, la curation peut aussi aller plus loin en aidant à trouver de l’inspiration, à détecter des tendances ou à entrer dans la conversation. Il était donc pertinent de s’intéresser à ce sujet et en interrogeant des professionnels du secteur, des marketeurs, des responsables d’agence ou RP.
Qui sont les auteurs du livre blanc ? D’abord, le CMIT, le Club des Directeurs marketing & communication de l’IT qui réunit une centaine d’adhérents autour de préoccupations plutôt B2B dans l’industrie de l’IT au sens large. Le club s’est associé à Faber Content, l’agence qui accompagne les entreprises du B2B dans la définition et la mise en place de leur stratégie de contenu. Notez que ce n’est pas le premier livre blanc réalisé par le CMIT, je vous conseille également “Content Marketing : engager ou mourir” que vous pouvez télécharger, ainsi que toutes les autres, sur le site cmit.fr. Plusieurs experts ont été sollicités pour participer à ce livre blanc, citons Catherine Cervoni, Relation presse, médias et d’influence, Cyrille Frank, Fondateur des Eclaireurs de la com, Marie-Laure Laville, Directrice de l’agence Lewis France, Olivier Cimelière, Communicant 2.0, Auteur du blog du communicant et Jonathan Chan, Chef de Projet Digital de iProspect et de Dentsu Aegis. Je tenais à remercier ici Jean-Denis Garo du CMIT et Fabrice Frossard de Faber Content pour la sollicitation. Ils m’ont effectivement demandé de participer à ce livre blanc, découvrez un extrait en fin d’article…
Pourquoi un livre blanc sur la curation ?
Fabrice Frossard, Fondateur Faber Content nous en parle : “Selon notre sondage, un grand nombre d’utilisateurs développe une veille personnelle pour la partager sur les réseaux sociaux afin de gagner en visibilité. Ici la nécessité professionnelle de la curation rejoint l’utilité de l’indispensable rayonnement social, autre définition de l’influence, mais aussi du social selling, fondée sur des bases du partage et mise en commun. C’est cette mise en commun qui amène l’autre effet de la curation bien menée : la synchronisation d’une communauté autour d’une thématique. Effet final recherché et obtenu par la tenue rigoureuse d’une ligne éditoriale par tout curateur qui se respecte.”
Jean-Denis Garo, Directeur marketing Europe du sud Mitel et Président du CMIT précise que : “La curation est ainsi un moyen utile et économique d’alimenter ses médias avec du contenu. Il n’exonère cependant pas des préalables de sélection, hiérarchisation et contextualisation. Toutefois la curation ne peut pas être votre seule source de contenus. Si elle permet de densifier votre prise de parole, elle doit compléter vos propres contenus, marqueurs d’authenticité. Ces derniers restent l’expression de votre voix et/ ou celle de l’entreprise.”
5 chiffres clés sur la curation :
- 53,1% des marketeurs pensent que c’est un bon moyen de trier : sélectionner et hiérarchiser l’information. Identifier la bonne information est l’objectif principal de la curation.
- 75,5% des répondants l’utilisent à des fins de partage sur les réseaux sociaux. Elle permet aux marques de faire entendre leur voix sur les plateformes.
- Pour 61,5% des marketeurs, c’est un bon moyen de faire de la veille. Chaque professionnel est amené à réaliser une veille sur son secteur et environnement, autant capitaliser en la partageant utilement.
- L’industrialisation n’est pas à l’ordre du jour pour 76,1% des marketeurs. La curation est un travail manuel basé sur 5 ou 10 sources fiables suffisantes pour une veille optimale.
- Pour 50,5% des répondants, la curation est surtout vue comme une technique pour gagner en visibilité, un levier d’acquisition important. Elle permet d’être vu en étant présent.
La curation, pourquoi, comment ?
Dans mon témoignage, je me suis focalisé sur les objectifs de la curation et les différentes étapes de sa mise en place, mais aussi aux outils utilisés quotidiennement. Pour terminer, j’ai décidé de donner quelques conseils pour effectuer une bonne curation, à découvrir ci-dessous :
“Penser à bien bien vérifier les contenus, notamment les sources, avant de les partager. Mentionner les sources en créditant le créateur des contenus partagés. S’assurer bien sûr de la pertinence des contenus et de l’intérêt vis à vis de l’audience. Personnaliser les contenus en leurs donnant un avis ou des informations complémentaires, c’est à dire en apportant une valeur ajoutée. Varier les types de contenus et partager des points de vus différents pour élargir les perspectives. Ne pas négliger la planification des contenus, très utile pour gagner du temps. Définir les sujets à aborder en amont et mettre en place un calendrier éditorial. Écouter ce qui se dit et suivre ce qui est partagé pour optimiser ses propres actions de curation.”
Le témoignage complet est accessible dans le livre blanc.
Consultez le document en PDF et téléchargez l’infographie.