Il y a quelques jours se déroulait une conférence organisée par Reech, entreprise spécialisée en influence, avec la MACIF. Conférence à laquelle j’étais présent pour réaliser un livetweet (à retrouver avec le hashtag #MacifxReech). L’occasion pour Guillaume Doki-Thonon, CEO et Co-Fondateur de Reech et la team Macif, Jonathan Rodriguez et Amel Fauconnier, Responsables Communication Affinitaire & Réseaux Sociaux, Direction Communication MACIF, de présenter une campagne particulièrement intéressante dont l’objectif est de sensibiliser les jeunes générations aux dangers liés à la consommation de drogues. D’ailleurs, la MACIF a lancé un Baromètre sur les addictions chez les jeunes et a décidé d’imaginer une campagne d’influence pour amplifier son lancement.
Une campagne particulièrement performante puisqu’elle a généré plus de 6 Millions de vues sur YouTube, près de 200K likes et 3K commentaires. En top 3 sur la plateforme ! Pas si évident quand on pense au secteur d’activité, en l’occurrence, les assurances. Alors comment la MACIF a-t-elle réussi à toucher sa cible ? Quelles plateformes ont été utilisées ? Quels contenus ont été diffusés ? Quel influenceur a été sollicité ? Dans cet article, nous allons analyser les 3 étapes stratégiques qui ont fait le succès de cette campagne.
« Il fallait trouver le meilleur moyen pour transmettre nos messages à la cible. L’influence permet une communication plus efficace quand on souhaite toucher les jeunes. »@MacifAssurances @Reech_com #MacifxReech #Conférence #InfluenceMarketing #Influenceurs pic.twitter.com/Oi6kquGGo8
— Camille Jourdain (@camillejourdain) September 30, 2021
- Choisir la ou les bonnes plateformes
La plateforme principale utilisée est YouTube. D’abord, parce qu’on y trouve un grand nombre d’informations sur les sujets qui intéressent l’audience, YouTube est régulièrement utilisé dans le cadre de campagne de sensibilisation pour les jeunes. De plus, la visibilité sur le long terme offerte par YouTube représente un gros avantage, les vidéos qui y sont publiées restent visibles pendant plusieurs mois et leur nombre de vues ne cesse d’augmenter dans le temps. En règle générale, les vidéos enregistrent deux fois plus de vues 1 an après leur mise en ligne qu’elles n’en ont au bout d’un mois. C’est assez impressionnant ! La plateforme s’impose également pour sa créativité et pour la puissance de diffusion des YouTubeurs.
Le conseil bonus : Notez que des publications ont été réalisées en parallèle sur Instagram (vidéos, photos, stories) pour donner encore plus de visibilité à la campagne.
- Choisir le bon format
Le format de cette campagne est original et engageant puisqu’il s’agit d’une vidéo interactive. Un format encore peu présent en France côté influence. Avec la réalisation d’une vidéo principale et de nombreuses vidéos capsules. Il est tiré de la série événement “Black Mirror : Bandersnatch” où le spectateur dirige le scénario et les actions des protagonistes. Ce sont en réalité 15 séquences qui ont été créées pendant cette campagne. Avec une vidéo d’introduction principale qui débouche sur plusieurs choix à effectuer en fin de séquences. Le format est donc engageant par principe puisque c’est l’internaute qui décide du déroulé de la vidéo et se sensibilise au fur et à mesure. Concrètement, il faut diffuser la vidéo principale et la répertorier sur la chaîne mais pour conserver le suspens, les capsules secondaires ne sont pas répertoriées. La marque est citée dans la vidéo principale, remerciée à la dernière capsule et en description afin d’être totalement transparente et ainsi coller parfaitement aux règles de l’ARPP.
Le conseil bonus : Notez qu’il est possible de se faire accompagner par les équipes de YouTube dans la création de ce type de vidéo interactive.
- Choisir le bon profil d’influenceur
Le choix de l’influenceur est aussi déterminant. Si vous ne connaissez pas Ludovik, c’est un YouTubeur qui est membre du Studio Bagel et qui rassemble plus d’1,3 Millions d’abonnés sur sa chaîne. Les influenceurs sont de plus en plus nombreux, faire un choix n’est pas toujours facile mais il existe des solutions pour analyser les profils et leur communauté. Avec Reech, les marques peuvent accéder à plus de 200 critères de recherche, énorme mais indispensable. Ludovik était le bon choix pour 4 raisons principales : une audience jeune qui colle à la cible, des vidéos humoristiques publiées régulièrement, de la créativité et un certain niveau de production. Il fallait aussi lui donner de la liberté créative, car oui les influenceurs sont avant tout des créateurs de contenus. 67% préfèrent qu’on les appelle ainsi d’après l’étude annuelle de Reech. Ludovik a été particulièrement marqué par la liberté laissée par la marque dans le cadre de la création des contenus.
Le conseil bonus : Notez qu’il est possible de faire intervenir “gratuitement” d’autres influenceurs si le sujet les motive, ce genre de featuring “spontané” peut être une opportunité importante.
« Il ne faut pas soumettre l’influenceur à un certain type de fonctionnement propre à la marque (process de validation,…) @Ludovik a été particulièrement étonné par la liberté laissée par la @MacifAssurances. »@Guillaumedt @Reech_com #MacifxReech #InfluenceMarketing pic.twitter.com/OZLWP1R8FG
— Camille Jourdain (@camillejourdain) September 30, 2021
Télécharger le cas en PDF sur le site de Reech.
Visionnez la vidéo de Ludovik et vivez l’expérience directement sur YouTube
Article écrit en collaboration avec Reech.