La société affinitiz est spécialisée dans le domaine du web social : communautés, réseaux sociaux, création de contenus par les internautes. Elle a réalisé un livre blanc intitulé “Les communautés de marques”.
Pourquoi écrire un livre blanc ? “L’objet de ce livre blanc est de fournir des points de repère, pragmatiques et universels, qui permettent de choisir les bonnes pistes de réflexion”.
Pour en savoir plus sur cette société, consultez le site d’Affinitiz.
Entrée en matière : notion de communauté
Une communauté est un groupe de personnes (« cum ») qui partagent quelque chose (« munus »), c’est à dire un ensemble de personnes (particuliers ou professionnels) liées par des centres d’intérêt communs. Elles interagissent entre elles, partagent et utilisent des informations en relation avec leurs centres d’intérêts, caractéristiques démographiques ou activités professionnelles…
Comment créer sa communauté ?
En se posant les bonnes questions, les entreprises qui ont envie de créer une communauté peuvent réussir. Affinitiz annonce ces premières questions : A qui s’adresse cette communauté ? Pourquoi choisir telle ou telle cible d’audience ? Que va-t-elle offrir à ses utilisateurs ? Comment va-t-elle les aider et créer de la valeur pour eux ? Que va-t-elle apporter à son initiateur ? Si les entreprises veulent réussir à créer leurs propres communautés, elles doivent s’en donner les moyens. Cette première phase de réflexion est indispensable, en effet, la négliger serait une grave erreur… Autre point important, connaître les différents types de communautés.
Les types de communauté
Affinitiz identifie 5 types de communauté : les communautés de “pairs” (ceux qui se ressemblent), les communautés de passionnés (ceux qui ont les mêmes passions), les communautés d’expertise (ceux qui veulent apprendre), les communautés de propriétaires / utilisateurs (ceux qui possèdent la même chose), es communauté de “feedback” (co-création, retour utilisateur)
Un petit extrait du livre au sujet des communautés de passionnés :
“Avoir une passion en commun est probablement l’un des éléments les plus forts lorsqu’il s’agît de construire une communauté. N’êtes vous jamais arrivé à un dîner où vous ne connaissiez personne pour finir dans des conversations enflammées avec l’un des convives qui partage votre passion pour la moto ou la plongée sous marine ?
C’est le même principe sur Internet. Parler de ce que j’aime me rapproche de ceux qui aiment en parler également.
Quels bénéfices pour l’audience ? Un vrai passionné, comme on le dit souvent, rêve de sa passion quand il n’est pas en train de s’y adonner. Le bénéfice de la communauté est donc d’abord de le relier à sa passion en continue. Un peu comme si le passionné de voile pouvait continuer à naviguer, le passionné de surf à surfer ou le passionné de jardinage à jardiner, alors qu’il est chez lui devant son écran et loin de sa passion.
Quels bénéfices pour la marque ? Un passionné qui peut vivre sa passion et enrichir son expérience par de nouvelles rencontres et de nouvelles informations sera toujours redevable à celui ou ceux qui lui ont permis cet enrichissement. Si la marque est celle qui rend ces rencontres, ces apprentissages et ces expériences possibles, elle sera rapidement identifiée comme un partenaire de choix pour vivre sa passion.”
Etude de cas Facebook
Grâce aux pages Fan et à la puissance du réseau, les marques peuvent espérer toucher une audience importante. Selon Affinitiz, il existe 5 usages qui ont fait leurs preuves sur Facebook : créer des jeux concours viraux, diffuser un contenu exclusif, faire participer ses fans à sa communication, surfer sur la notoriété d’un événement reconnu, opérer un maillage entre le communautaire et le marchand.
Focalisons-nous sur ce dernier aspect : de plus en plus de marques proposent des fiches produits sur leurs pages fan. Pourquoi ? Simplement parce que leurs fans aiment voir les produits, lire les commentaires des autres fans sur ces produits et si la marque leurs propose des exclusivités et des réductions, c’est encore mieux ! Attention cependant de ne pas en faire une généralité, certaines marques ont tout intérêt à miser sur une stratégie différente.
Le livre blanc parle de Threadless, ce site qui permet d’acheter des t-shirt originaux. En présentant une boutique intéressante sur sa page Facebook, Threadless fait un choix audacieux avec ces fiches produits directement accessibles et un espace commentaire dédié à chaque produit, qui peut s’avérer payant…
Je vous invite à visionner ces pages fans, mes coups de cœur :
– celles de Naf Naf ou d’Archiduchesse utilisant la solution Boosket (j’en parlais ici : Social Shopping – Comment vendre ses produits sur les réseaux ?)
– celle de Longchamp qui propose la personnalisation et l’achat de sacs (J’en parlais là : Cas pratique Facebook : Longchamp)
En complément, consultez ces articles qui parlent également de communautaire marchand :
“Les pratiques de commerce en ligne sur Facebook gagnent en maturité” chez Fred Cavazza
“Social Shopping, outils et débouchés” par Mathieu Sitaud
“Un dossier Social-shopping” sur LeNouvelEconomiste
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